lundi 4 mai 2009

En prévision des picnics que je devrais faire

Prise un jour d'une envie de cup cake, je suis allée acheter un moule à muffin. Je n'en avais pas depuis des années, mais il semble que ça m'ait manqué, car je m'en suis servi quelques fois déjà, sans prendre de photos toutefois...

Les fraises achetées à l'épicerie aujourd'hui m'inspiraient des muffins. Et ce goût de cardamome qui me revient sans cesse... J'ai donc profité de ce dimanche ensoleillé pour faire une tentative qui s'est avérée savoureuse.
La recette de base vient de Mandoline, sur Recettes du Québec. J'ai mis un peu plus de fraises et j'ai remplacé la purée de bananes par de la compote de pommes non-sucrée (achetée). Une recette simplissime à décliner sous toutes les saveurs qui nous passent par la tête... ou selon les fruits des champs que l'on a sous la main.

jeudi 16 avril 2009

Quand le printemps nous rentre dedans

Ce n'est pas le avant/après ou comment transformer les restes en bento que je vous avais promis - pas encore - mais le dernier bento en date.

Le bento d'hier donc, pour Gnobulix, alors je ne prends pas trop de retard... Si je m'empresse d'écrire ce billet, c'est parce qu'il paraît que c'est le meilleur lunch que mon chum ait jamais mangé. C'est lui qui le dit! Moi, je me suis bien amusée avec la disposition symétrique des aliments.

Un bento dans les teintes printanière de vert avec quelques touches de couleurs, le tout ravivé par des radis bien rouges. Un lunch léger, mais pourtant bien solide!
Sur les côtés, des rouleaux de printemps coupés en deux, des lamelles de poivron jaune entre les rouleaux (pour éviter qu'ils collent ensemble car je n'ai pas de baran ou diviseurs tels que ceux qu'utilisent les japonais) et des céleris. Au centre, des radis-fleurs, des raisins et des carottes. Vous ne le voyez pas sur la photo, mais il y a plus de carottes sous les radis. À côté, une sauce thaï épicée aux arachides pour les rouleaux.

Les rouleaux de printemps sont parfait pour improviser un lunch ou une entrée en moins de deux! À la base, on a une feuille de riz, trempée dans l'eau chaude pour la faire ramollir, puis farcie et roulée.

Dans ceux-ci, j'ai mis de la luzerne, du saumon fumée, du concombre, du poivron jaune et de la coriandre fraîche (ça fait toute la différence). Des fois je mets du fromage à la crème, de la dinde hachée (ou du jambon ou du thon ou...), bref ce que j'ai sous la main. Ce n'est plus très asiatique, mais ça reste bon et pratique. Parfait pour un lunch préparé à la dernière minute... Ce n'est pas le cas ici, car j'ai préparé le tout la veille.

Un seul éléments à déplorer: la boîte. Un simple tuperware (prononcer à la française, en accentuant le "u"), pas de joli bento...

mercredi 15 avril 2009

Le temps file aussi rapidement que le printemps s'installe

Un mois déjà depuis mon dernier billet et je sors à peine ma tête de l'eau! Le temps de vous montrez en images ce qui s'est passé - en bouffe - durant mon absence. Temps, pas le temps, il faut de toute façon se nourrir et en période de rush, autant miser sur les valeurs sûres. De là quelques plats qui ont tendance à revenir souvent au menu...

Les pierogis, entre autres, qui conviennent parfaitement au bento: en les coupant en deux, ils ne prennent pas trop de place dans la boîte et c'est bon réchauffé. C'est le genre de truc que je prépare en plus grande quantité quand j'en fait afin d'en avoir pour les lunches. Dans la section du haut, il s'agit de roulés de poulets au jambon et au asperges avec une sauce au fromage de chèvre.

J'ai refait la recette plus tard en modifiant la sauce. Je vous donne la recette dans un prochain billet qui s'intitulera sans doute "Avant / après ou l'art de transformer les restes en bentos".
Ici, on a visiblement de la viande hachée - de boeuf ou d'orignal, je ne sais plus - avec de la tomates, d'autres petits légumes, servi avec des pommes de terre. Dans l'autre section, du jambon et des morceaux de fromage, du céleri et un mélange de légumes (olives, tomates, oignons espagnols, poivrons, zucchinis). J'ai dû mettre un morceau de pita sous le couvercle pour accompagner la salsa.
Un peu la même chose que pour le bento précédent, mais en plus petit format pour moi et à quelques différences près: viande hachée et patates pilées, olives, tomates-cerises
Les pauvres inarizushis sont un peu écrasés sur cette photo. Quand le bento est trop plein, il faut parfois un peu peser pour le fermer et le résultat est tel que vous le voyez... De la courgette sautée, du jambon. Un jus de tomate. Un sachet de sauce soya, comme ils en mettent toujours à la livraison même quand on précise qu'on n'en a pas de besoin... Bref, un peu "fond de frigo" ce bento, mais ça va, c'est mieux que rien. Enfin, j'ai dû mangé souvent à l'école cette semaine et parfois sur le pouce, sans savoir si je pourrais m'asseoir pour manger tranquilement. Donc, un sandwich aux oeufs (je mets de la mayo, de la relish, de l'aneth, de la ciboulette, sel et poivre) avec une branche de thym pour la déco. Quelques radis. Un mélange chocolat, canneberges, raisins secs, amandes et cie.
Voilà! J'en garde pour la suite... qui devrais suivre dans les prochains jours... Je vais me taire, je ne voudrais pas vous faire de fausses promesses...

samedi 14 mars 2009

Nordicité alimentaire

Un article qui ne peut que me plaire est paru sur Cyberpresse aujourd'hui, intitulé «Ciao le régime méditerranéen: assumons notre nordicité!».

En effet, on trouve dans notre environnement des ingrédients de qualité, nourrissants et tout. Bien sûr, c'est bon des olives, mais pourrions-nous nous passer des canneberges par exemple? La première fois que je suis allée à Paris d'ailleurs, ça m'a frappé: dans un bar, j'ai commandé une vodka-canneberge et on m'a regardé avec des gros yeux. Je me suis donc essayé avec le mot «cranberry", me disant que nous ne parlions pas le même français, avant de réaliser que mon drink basique l'était pour sûr, mais dans ma propre culture...

Cet article porte sur la cuisine danoise plus précisément, pays réputé pour ses pâtisseries. Mais ici, la cuisine scandinave n'allume pas de grandes passions chez la plupart des gens. Avez-vous déjà entendu parlé d'un restaurant de spécialités scandinaves à Montréal? Je crois qu'il y en avait un, il y a plusieurs années au centre-ville: un restaurant de poissons nommé le Gothenburg que je n'ai jamais essayé... Dommage!

Personnellement, je ne connais rien de meilleur que le gravlax, ce plat de saumon à l'aneth et au gros sel que le regretté Sau-mom sur Mont-Royal préparait de main de maître! J'en ai fait une fois et ce n'était pas réussi, par rapport au délice des dieux que j'ai goûté à Malmö, dans le sud de la Suède.

À défaut d'avoir une photo du resto en question (spécialisé en cuisine suédoise et allemande), je vous montre une des choses les plus géniales qu'on trouve en Suède: les bar à godis. Il s'agit de magasins où l'on peut acheter en vrac des jujubes, bonbons, chocolats et autres friandises. C'ette photo a été prise à Malmö il y a quelques années.

La preuve par cinq

La date de mon précédent billet est fausse. Je viens de le poster, mais c'est un brouillon que j'ai commencé il y a plusieurs jours - woah! plus d'une semaine en fait! Le temps passe trop vite et c'est faute de temps que j'écris sporadiquement... Mais je cuisine toujours autant! Et je me force pour les lunchs. Je vous en donne la preuve par cinq...

Dans mon bento, donc, des bok choy braisés, des courgettes sautées, du riz, du porc sauce moutarde et miel.
Dans celui de Gnobulix, des crudités et un peu la même chose que dans mon bento: du porc sauce moutarde et miel et des courgettes sautées, mais cete fois accompagnés de pommes de terre et de tomates-raisins pour la déco.
Le lendemain, je me suis préparée des oeufs (avec mayo et relish) et de la déco d'échalottes pour manger sur du pain, que j'ai glissé sous le couvercle. Et dans le compartiment du bas, de la couleur! Céleris sautés, petits morceaux de carottes, poivrons jaunes, tomates-raisin, de la déco de laitue violacée (désolée, je ne peux l'identifier...) et de la trempette dans le pot-kiwi.
Pour Gnolulix, croquettes de poulet avec de la sauce bbq dans le contenant rouge et des pierogis (à la viande et aux chou/champignons), accompagné des crudités habituelles.
Et la même chose pour moi, à l'exception que mes pierogis sont accompagnés de fromage à la crème.
En général - vous l'aurez compris, j'utilise ce bento et Gnobulix prend l'autre, qui est pas mal plus grand. En fait, il contient plus du double de nourriture. Au début, j'avais des doutes quant à la contenance du mien: 350 ml, c'est bien peu pour une fille affamée comme moi le midi. C'est certain que, si j'y mets une salade, mon estomac va crier famine dans la demi-heure. Mais avec un risotto ou une salade de légumineuse/thon dans le bas et autre chose de bien bourrant dans le haut, c'est amplement suffisant. En fait, ça m'évite de trop manger... Souvent, j'accompagne mon bento d'une soupe achetée à la cafétéria ou d'une barre tendre et je peux me rendre jusqu'au souper sans problème.

La morale de l'histoire? Les bentos permettent/nous forcent à apporter des repas équilibrés et des portions raisonnables. Mon chum m'en a justement fait la remarque l'autre jour: il se sent mieux à manger cela qu'une bouffe de cafétéria dont les portions sont limitées certes, mais beaucoup trop salée et souvent grasse. J'aurais d'autres occasions pour vous convaincre!

jeudi 5 mars 2009

La suite de mon dernier billet

J'ai été peu loquace la dernière fois. Et même si j'y ai pensé toute la semaine, ce n,'est qu'aujourd'hui que j'écris la suite... En général on me reproche plutôt de parler beaucoup. A priori, ça démontre que je m'améliore et que j'assimile le principe du blog qui est de poster de courts messages, de ne pas trop s'éparpiller. Pourtant, je suis loin de là: c'était de la pure paresse!

J'ai posté le bento que j'ai préparé pour Gnobulix, mais je ne me suis pas soucié du fait que moi-même, je mangeais au travail et que je devais m'apporter un lunch. Bien sûr, je peux toujours aller à la cafétéria (et c'est en général assez bon, si on évite les pâtes), mais si je ne l'ai pas dit encore je le dit maintenant: pourquoi manger ailleurs (resto, cafète, etc) quand on peut faire mieux? Et le frigo est plein, donc pas d'excuses!

Donc, tôt ce matin-là, j'ai fait sauter dans l'huile des zucchinis (jaunes et verts) pour accompagner mon poulet et pour la déco, j'ai ajouté des tomates-raisins. J'ai glissé quelques morceaux de fromage St-Guillaume sous le couvercle. Temps de préparation: un gros 5 minutes, bah, peut-être 10, pas plus.

Voici le résultat:
La photo est surexposée: c'est à cause de la lumière sur la table de ma cuisine le matin. Agréable, mais ça donne de mauvaises photos.

Ça ne fonctionne pas toujours comme on voudrait

Pourquoi présenter un plat que j'ai raté? Eh bien, parce que je déteste gaspiller et que j'attends des suggestions pour récupérer mon essai malheureux de potage aux épinards et millet.
J'avais dans la tête quelque chose de moins vert, moins lisse, de plus texturé et de plus crémeux... Bref, rien qui ressemble à ça... Pas que c'était complètement mauvais, mais ce n'était pas bon.

J'envisage y ajouter une pomme de terre , mais je vais aussi essayer quelque chose avec de la gélatine (du knox, d'ici à ce que je trouve de l'agar-agar... Original comme jello? En fait, je pensais plutôt aspic. À suivre...

Sur une note plus positive, les restes du souper version bento pour Gnobulix. Rôti de porc (sauce moutarde, miel, ail, gingembre et oignons), des bok choy braisés et du riz.

lundi 2 mars 2009

La raclette ou l'art de trop manger...

Il ne s'est pas passé grand chose par ici la dernière semaine. J'étais enrhumé, alors j'ai pris ça relax. Pas que je n'aie pas cuisiné de la semaine, mais disons que mes essais n'étaient pas convaincants... Rien que j'aie le goût de partager...

Coup sur coup, je me suis tapé deux des plats que je préfère: de la fondue samedi soir et une raclette dimanche! Ceux qui me connaisse diront que la liste de ce que je préfère est longue, mais on est gourmande ou on ne l'est pas! Chez nous, une raclette, ça donne ça (s'il y a autant de coupelles sur la table, c'est parce que je pensais aux bentos du lendemain et non pas par excès de gourmandise... quoique...):
Gnobulix aime bien avoir quelques viandes froides et charcuteries alors que de mon côté, je la mange principalement avec des légumes. Donc, nous avions du chorizo et de la dinde marinée aux tomates séchées d'un côté, des épinards, pommes de terres, poivrons jaunes, échalotes, tomates-raisins, des champignons, du pain et du pesto de l'autre côté. Pour les fromages, de la raclette suisse pasteurisée, savoyarde fumée et de la je-ne-sais-d'où au poivre vert.
Bien sûr, il y en avait trop pour deux personnes et les lunchs d'aujourd'hui en porte les marques. Pour Gnobulix, j'ai fait en plus des gnocchis au pesto, lui qui se plaint que certains de ces bentos ne sont pas assez bourratifs... Là, il est servi!
Et j'ai ajouté aux deux bentos les crudités habituelles: carottes, poivrons et radis. Pour moi, ce ne sera pas suffisant, mais je vais prendre le dessert dans un café, puisque nous aons une rencontre de l'Escouade sémiotique de Montréal. Comme de quoi j'ai de la suite dans les idées!
Et pour vous prouver que je n'ai pas totalement rien fait la semaine dernière, voici mon bento de jeudi dernier:
Du riz basmati avec du furikake dans le petit pot rouge, des pierogis, du fromage à la crème, des carotte et une trempette dans le petit pot vert.

Avec tout ce que j'ai acheté hier en faisant les courses, la semaine s'annonce plus savoureuse que ce fût le cas lors de cette période sèche que je viens de traverser. Ça arrive, vous savez, et je vous préviens, avec la fin de session, ça risque d'être pire...

mercredi 18 février 2009

Après un répit bien occupé

La semaine a tellement passée vite et j'ai été tellement occupée que je n'ai même pas réalisé que ça faisait presque une semaine que je n'avais pas écrit. Et ce n'est pas voulu: j'aurais bien pris un petit 10 minutes pour écrire un billet, car à l'exception d'en fin de semaine, j'ai cuisiné, mais j'ai oublié de prendre des photos la moitié du temps... En plus, hier, j'ai fait des spätzle, que j'ai acheté tout faits dans une épicerie allemande de Côte-des-neiges, que j'ai accompagné de cuisses de canard. Ils étaient excellents, ces spätzles et je vous promets un billet à ce sujet un de ces quatre!

Je vous présente donc les bento d'hier midi. Comme l'autre jour j'ai sacrifié la dernière portion de risotto aux zucchinis et céleris pour le lunch de Gnobulix, je suis restée sur ma faim. J'ai donc décidé d'en refaire. C'est la même recette que l'autre jour, alors je ne vous la redonne pas.

Mon bento:
Dans la section du bas, le risotto. Dans la section du haut, des cromesquis (boules de fromages panées et frites; je vous donne la recette plus bas), des noix d'acajou, des raisins secs, des canneberges sèches et des carottes. Dans l'espace entre le couvercle de la section supérieure et le couvercle fermant le bento, j'ai glissé quelques tranches de fromages St-Guillaume. Ce bento est petit et ma crainte, vous disais-je, était qu'elle ne puisse pas contenir un repas assez substanciel pour mon apétit (et j'ai un bon apétit!). Toutefois, c'était suffisant et mon estomac n'a pas crié famine de l'après-midi!

Le bento de Gnobulix:
Essentiellement, c'est ce que vous avez vu dans les derniers jours: du risotto pour la section du bas et pour la section du haut, du jambon à l'ananas, des carottes, du céleri (aussi en bas) et quelques canneberges pour remplir les trous. Sous le couvercle, il y avait suffisamment d'espace pour glisser un morceau de chocolat à la menthe.

Les cromesquis:
C'est gras, c'est long et chiant à faire: que demande de pire d'une recette? Pourquoi j'en fais, dans ce cas? Parce que c'est bon et que ça se congèle facilement. Je peux donc en faire plus, congeler l'excédent et le faire frite au moment voulu. Cette recette vient de ma mère, mais je ne l'ai jamais vu en faire et je ne sais pas de qui elle l'a tient.
Vous aurez donc besoin d'une tasse et demi d'un fromage rapé (du comté dans la recette originale), d'une tasse d'une autre (du vacherin) et d'une demi tasse de parmesan. Personnellement, j'y suis allée avec du gruyère, du tomme de Kamouraska et du parmesan. Donc, il faut mélanger les fromages, ajouter deux oeufs battus, du persil, de la muscade et du poivre.

Ensuite, former de petites boules avec le mélange de fromages (environ 1 cu à thé) que vous placez dans une assiette. Vous trempez ces boules dans les trois ingrédients suivants, que vous aurez placé dans des bols, dans l'ordre: farine, oeuf battu (vous en aurez besoin d'au moins trois), chapelure (du panko pour moi, une chapelure de pain en vente dans les épiceries asiatiques). Vous réfrigérez quelques minutes, vous recommencez cette dernière étape. En tout, vous passerez les boules trois fois dans chacun des trois ingrédients.

Enfin, vous faire frire quelques boules à la fois dans de l'huile. Vous congelez le reste sans les cuires.

vendredi 13 février 2009

Exotisme hivernal

Un repas prêt en moins de 20 minutes ça vous dit? Je vous propose un jambon à l'ananas, en tranches, parce que c'est plus rapide.

Donc, il fat couper l'ananas en cubes, puis les faire revenir dans du beurre, de la cassonade et des épices pour les faire caraméliser. Personnellement, j,ai mis du poivre, du paprika, du persil et des baies de Genièvre. On réserve les ananas. Ensuite, on fait chauffer le jambon coupé en tranches dans la même poêle, puis on ajoute les ananas pour réchauffer. Servir avec du riz et vous aurez un souper exotique à souhait, mais pourtant tellement québécois!
Presque aussi rapide à préparer que d'écrire ce message!

mercredi 11 février 2009

Prospérité et abondance

J'avais le goût de manger un risotto depuis un certain temps. Sous la main, j'avais des courgettes, du céleri et de l'ail, alors je me suis dit que ce serait parfait.

Donc, j'ai fait cuire les légumes dans un wok jusqu'à ce qu'ils soient tendres. Pendant ce temps, dans un autre wok, j'ai fait revenir une tasse de riz arborio (un riz à grain rond que j'ai d'abord lavé) dans un peu d'huile d'olive, puis j'ai mis un peu de vin blanc. J'ai ajouté un peu de bouillon de poulet, puis un peu plus dès que le liquide était évaporé, puis encore un peu plus et ainsi de suite. Ça prend environ trois volumes d'eau pour un volume de riz.

Une fois le riz cuit et le liquide évaporé, j'ai assaisonné, ajouté un peu de parmesan, des noix de pin préalablement grillées et les légumes. Ça donne cela:
En fouillant un peu sur Internet, on trouve des tas de recettes de risotto aux zucchinis, mais je crois que le céleri était vraiment un bonne idée: il ajoute une texture agréable et cuit, c'est un légume intéressant.

Ensuite, avec les restes, j'ai préparé un bento pour Gnobulix. Ce midi, j'ai mangé des pierogis et j'en ai fait deux de plus en prévision d'un prochain bento (à côté du risotto; j'ai utilisé un cup de silicone comme baran ou séparateur): un à la viande et l'autre aux chou et chapignons. J'ai également ajouté des tomates-raisins séchées au four et dans le contenant-kiwi, de la sauce bourguignonne pour les pierogis - je sais, c'est original, mais quand on n'aime ni la crème sûre ni le fromage à la crème... - ou alternativement pour les crudités.
Dans la section du haut (en bas dans l'image), des carottes, des céleris, des radis et dans le cup, des rondelles de chorizo. En plus, j'ai pu glisser un biscuit au gingembre dans l'espace entre les deux couvercles du haut. Je sens que quelqu'un se régalera demain midi...

mardi 10 février 2009

En vrac

Pour me faire pardonner de ne pas avoir suffisamment écrit cette semaine, j'ai pensé présenter quelques bento fait avant que je commence ce blog. Je les ai pris en photo car j'avais déjà l'idée d'en créer un, mais aussi parce que je trouvais dommage de ne pas conserver de trace de si jolis lunchs.

Bien sûr, ils ne sont pas tous aussi beaux, manquent parfois de couleurs et certains n'étaient pas assez substantiels pour un appétit d'homme qui travaille fort... J'apprends de mes erreurs et j'essaie de m'améliorer.

Celui-là était particulièrement réussi, aux dires de mon chum qui a pris la peine de m'envoyer un courriel après son repas pour me le signifier. Dans le premier contenant, des crudités (carottes, radis, tomates cerises sur feuille de laitue boston pour la déco), un peu de fromage (je ne me souviens quelle sorte), cornichons, olives farcies aux amandes, une rosette de jambon et mélange de noix, raisins secs et autres petits trucs. Dans le second contenant, restes d'orignal, brocolis et pommes de terre d'un côté, gnocchi au pesto de l'autre.
Pour le prochain, c'était raté: mangeable, mais ordinaire. En haut, une pointe de pâté au poulet et des zucchinis jaunes bouillis. En bas, c'est là que ça se gâte: des radis et carottes pour la couleur, des champignons et des roulés pita-fromage de chèvre trop blancs, des aubergines frites dans le cup de silicone (dégeulasse! Ni moi, ni Gnobulix avons été capable de manger cela...), un cornichons et deux olives farcies aux amandes. Il y avait place à l'amélioration...
À gauche, des linguines au jambon et à la crème avec des tomates cerises que j'ai fait séché au four pour ajouter une touche de couleur. À droite: crudités (radis, carottes et concombre) et mélange de noix/raisins habituels. On note que certaines habitudes s'installent, dans la composition de ces bentos...
À gauche, les mêmes crudités que dans la photo précédente, des olives, du fromage brie et dans le cup de silicone, une salade de fèves de Lima (vinaigrette: huile d'olive et vinaigre à l'estragon). À droite, patates pilées (passées dans le trucs qui en fait des filaments, un peu comme le riz et dont je ne connais pas le nom... quelqu'un peut m'informer?), une part de ragoût d'orignal et des carottes.
J'ai encore plusieurs bentos à vous montrer, mais je garde cela pour une autre fois. Et ils sont de mieux en mieux, puisque j'ai compris certains principes (la couleur, les quantités...). Je vous laisse avec une dernière images pour vous donner une idée de la taille des contenants une fois fermés. Ceux-ci font 350 ml chacun. Comment j'ai su? En les remplissant d'eau et en reversant cette eau dans une tasse à mesurer.

dimanche 8 février 2009

Long time no see!

J'étais malade ces derniers jours et je n'ai pas écrit, puisque je me suis contentée de soupes et autres trucs simples. En plus, la ville effectue des travaux au coin de la rue et pendant 2-3 jours, nous manquions d'eau dans la journée... Ce n'est pas aussi pire que de manquer l'électricité, mais c'est quand même un désagrément.

Donc hier, remise sur pied, je me suis préparé un tartare de saumon. C'est simple: on met d'abord du vinaigre de riz sur le plan de travail (une planche à découper en verre pour moi) et on coupe le saumon. Il y a plusieurs variantes possibles, mais je fais le mien à la japonaise, un peu comme dans les sushis: j'ajoute un mélange de mayonnaise et de sauce épicée Sriracha au saumon, je mets du panko (de la chapelure de pain, peut-être un peu trop cette fois) et je mélange le tout. Pour terminer, je mets du caviar de capelan sur le dessus. Miam!
Normalement, je devrais accompagner cela de croustipain ou d'une salade, mais je préfère simplement le manger avec des baguettes.

mercredi 4 février 2009

Une commande que j'attendais depuis longtemps

J'ai reçu mes bentos aujourd'hui. J'avais passé une commande à J-List, une compagnie située au Japon dont les produits sont un peu chers, mais qui a des prix de livraison raisonnables. Attendu que tous mes items n'étaient pas en stock lors de ma commande le 7 janvier dernier et malgré mon impatience, je considère que c'est un délais de livraison acceptable.

Sans plus attendre, et avec des restes qui ne font pas un bento idéal, je me suis empressée d'en préparer un pour le lunch de Gnobulix de demain.












Dans le compartiment du bas: des crêpes jambon-fromage-champignons et des piggies de sirop d'érable (peut-être pas assez...). Dans le compartiment du haut: des radis, des carottes et des pois au wasabi pour la couleur (et remplir les trous) d'un côté; des amandes au chocolat, des raisins secs et en dessous, un biscuit aux canneberges et au chocolat de l'autre côté. J'avoue que ça fait un lunch pas mal sucré, mais je voulais tellement utiliser la boîte!

D'une contenance de quelques 750 ml (je ne suis plus certaine de la contenance exacte, à moins que ce soit 800 ml? je pourrai mesurer si vous y tenez...), elle peut contenir un lunch respectable en terme de quantitées. Elle n'est toutefois pas très étanche... Mes lock and lock feront mieux la job pour les plats en sauce.

Par contre, pour l'autre, je suis un peu déçue: elle a une contenance de 350 ml, soit juste assez pour un petit déjeuner frugal ou pour une collation. En plus, il n'y pas de couvercle pour la section du bas (c'est le haut qui ferme le bas) et le couvercle qui ferme l'ensemble du bento fit un peu lâchement... Heureusement qu'il y a un élastique, sinon bonjour les dégâts! Le contenant du haut, en revanche, semble étanche. Et avouez qu'elle est adorable?

mardi 3 février 2009

Et pour dessert?

Ça prend un dessert pour bien terminer un repas. J'en achète rarement, alors si j'en veux, il faut que j'en fasse un! Des biscuits, entre les faire et aller en acheter, les faire prend moins de temps et c'est bien meilleur... J'aime bien ceux aux canneberges et chocolat, mais je n'ai rien inventé et j'ai trouvé ma recette sur ce site.
La prochaine fois par contre, je mettrai un peu moins de chocolat et de canneberges: il y a juste trop de stock là-dedans. La dernière fois, je n'avais assez ni de l'un, ni de l'autre, alors j'en ai mis moins et c'était meilleur. Dans la recette, on dit de beurrer la plaque, mais ce n'est pas nécessaire. En fait, je ne comprends pas pourquoi on dit de faire cela.

Et c'est sensé donner deux douzaines, mais j'ai la fâcheuse habitude de les faire trop gros, alors ce que vous voyez dans l'assiette, c'est ce que ça donne. D'ailleurs, je m'en vais en manger un. Bonne soirée!

Qu'est-ce qu'on soupe?

J'avais des tomates-raisins au frigo et hier à l'épicerie, j'ai eu un coup d'inspiration devant les côtelettes de porc: je me suis dit qu'il me semble que porc-tomates et sirop d'érable, ça serait bon. J'ai essayé de trouver une recette sur Internet, mais sans succès. Pourquoi faudrait-il toujours faire le porc avec des pommes?
Donc, j'ai d'abord coupé les tomates en deux (sur le sens de la longueur), les ai placées sur une plaque, salées et laissées dégorger quelques minutes. Ensuite, je les ai mis au four grille-pain entre 40 et 50 minutes à 300°F, en veillant à ce qu'elles ne se mettent pas à boucaner, signe que le feu est trop élevé.

Pendant ce temps, j'ai lavé le riz et je l'ai fait cuire au cuiseur à riz (un de mes outils préféré). J'ai fait chauffer du beurre à feu moyen dans une poêle en fonte et j'insiste: pour ce genre de recette on ne peut obtenir un bon résultat qu'avec une poêle en fonte. J'ai ajouté du gingembre haché, puis les côtelettes de porc avec du poivre et du persil, que j'ai fait cuire de façon à ce qu'elles soient encore légèrement rosées. J'ai réservé.

Dans la même poêle, j'ai déglacé avec du vin blanc en grattant bien le fond de la poêle, ajouté du sirop d'érable, laissé l'alcool s'évaporer un peu, puis mis un peu de crème. J'ai bien mélangé, puis j'ai ajouté les côtelettes de porc avec de la fleur de sel pour les faire réchauffer un peu et les imbiber de sauce. J'ai placé dans les assiettes, à côté du riz. J'ai mis les tomates dans la poêle pour qu'elles absorbe le reste de la sauce et je les ai versées sur le tout.

J'avais raison: le goût acidulé de la tomate va parfaitement avec le sirop d'érable.

lundi 2 février 2009

De la suite dans les idées

Je me suis couchée tard hier soir pour cause de souper et de sortie dans un bar. Quoi de mieux qu'une soupe pour remettre les idées en place. En plus, ça m'a permis d'utiliser mon bouillon de poulet.

Ma première idée était de faire une crème de choux-fleur, mais ça a rapidement dégénéré et une partie du contenu du frigo y est passé: un pied de brocoli que je conservais justement dans la but d'en faire une soupe, le choux-fleur, un zucchini jaune, une carotte, trois pommes de terre et un oignon.
Une recette toute simple,encore une fois: j'ai fait revenir l'oignon dans de l'huile, ajouté le bouillon et les légumes, porté à ébullition, réduit le feu et laisser mijoter jusqu'à ce que les légumes soient cuits. J'ai réduit le tout en purée, remis dans le faitout, ajouté un peu de lait (à peine car je n'en avait presque plus), des herbes de Provence, du sel et du poivre et un peu de moutarde en poudre.

J'ai accompagné la soupe de foie de morue sur des craquelins Rivita.

jeudi 29 janvier 2009

Requiem pour un poulet

J'ai fait un poulet hier soir. Je n'aime pas tellement cela car c'est un plat tellement ennuyant, souvent mal apprêté, sec, sans compter le dégoût que me cause l'élevage industriel des poulets, entassés dans des cages, le bec et les ailes coupées...

Reste que Gnobulix aime bien et que c'est le genre de truc pratique à avoir au frigo. Et en sandwich, c'est plutôt bon... Il paraît que le mien n'est pas mal, surtout fait à la mijoteuse. Je préfère toutefois la dinde ou le canard. Humm, du canard!

Bon, assez délibéré sur le fait d'aimer ou ne pas aimer le poulet: je suis convaincu qu'à peu près tout le monde en mange sur une base régulière. Et c'était plutôt bon finalement. Et je me rend compte encore une fois que je peux dire n'importe quoi et son contraire dans un paragraphe...

Donc, je n'ai pas de photo du poulet, mais j'en ai pris une du lunch que Gnobulix a eu aujourd'hui. Il n'en a pas mangé hier car il avait autre chose et comme nous avons des trucs prévus jusqu'à dimanche, il fallait cuire le poulet de toute façon.
Côté couleurs, c'est pas super, j'avoue, mais dans une sauce au vin blanc, c'est toujours gagnant!

Et comme je n'aime pas le gaspillage, j'en ai profité pour faire un bouillon de poulet maison avec la carcasse que j'ai fait bouillir un gros deux heures (en écumant à l'occasion). En plus, c'est tellement meilleur! J'y suis allée à la va-vite, c'est-à-dire pas d'oignon, pas de carotte, pas de branche de céleri, juste la carcasse.

Je ne vous montre pas le résultat final mais la deuxième photo (à droite) montre le résultat une fois les os retirés. Après, j'ai filtré le liquide deux fois pour enlever le gras et avoir un bouillon clair. Je vais m'en servir dans les prochains jours pour faire une soupe.

mercredi 28 janvier 2009

Dîners colorés!

Pour me faire pardonner d'avoir posté deux fois de suite sans mettre d'images illustrant mon propos, je me rattrape dès ce soir, malgré la tourmente, le trop de choses à faire et tout.

Deux variantes sur un même thème, que nous avons eu comme lunch, Gnobulix et moi, le tout préparé hier soir, à la dernière minute (passé 22h!) à partir des fonds de frigo.

Donc, j'aurai dû être couchée ou à peu près, mais j'ai quand même pris de le temps de faire sauter dans l'huile une courgette pour accompagner le restant de - et là, je ne sais pas comment l'appeler - fusillis à l'original à la chinoise (une réinterprétation du fameux macaroni chinois à partir de ce que j'avais sous la main: rappelez-vous).

Le bento de Gnobulix:
Du côté gauche, du fromage St-Paulin dans le cup en silicone, du poivron et dans l'autre cup, un mélange de raisins secs, arachides et raisins au yogourt, arachides, chipits de chocolat. En dessous de tout cela, des carottes. Et j'ai ajouté une pomme de terre au four au plat principal.

Mon bento:
Du côté droit, des mûres et des bleuets, moi qui n'aime pas trop les fruits, mais qui les apprécie sous cette forme (ou coupés en cube avec de la crème anglaise, miam!). Dans l'autre section, des carottes et un mélange de canneberges, raisins secs et chipits de chocolat (il y a d'autres carottes en dessous). J'ai accompagné le tout d'une crème d'épinards de la cafétéria et mine de rien, c'était franchement copieux comme repas!

J'appele cela des bentos pour différentes raisons: il s'agit de repas compacts, comprenant des aliments variés et pour lesquels je porte une attention particulière aux couleurs et à la présentation générale. D'ailleurs, j'ai eu cette remarque aujourd'hui à l'université, où l'une des personnes avec qui je mangeais s'est exclamée: «mais ça ressemble à un petit lunch japonais»! Pas mal, non?

Mon maître à penser en la matière est French Bento. Sans le vouloir, c'est elle qui m'a donné non seulement l'inspiration, mais le goût de me forcer pour préparer nos lunchs. J'irai la saluer et la remercier un de ces quatre!

jeudi 22 janvier 2009

Les soupers de groupe ou l'art de satisfaire tout le monde

Essayez de trouver un restaurant pour un groupe un samedi soir où l'on peut - idéalement - apporter son vin, qui convienne à tous les goûts et à toutes les bourses. C'est d'autant plus difficile si l'on cherche un bon rapport qualité-prix, car on s'entend, les restaurants de ce type ne sont souvent pas les meilleurs et les prix sont parfois exagérés par rapport à la qualité de la nourriture et à l'exécution des plats...

Pour la fête d'un ami, samedi, nous sommes allés à la Brochetterie Alexandre, un restaurant «apportez votre vin» de la rue Duluth. Il s'agit d'un restaurant que nous fréquentons depuis des années et si ce n'est pas de la grande cuisine, c'est tout-à-fait honnête et abordable.

Tous les plats sont servis avec soupe, salade et pain à volonté. Sur ce premier point, je soulignerais un irritant: ce n'est pas du «vrai» beurre qui accompagne le pain mais une horreur de beurre fouetté qui ne goûte rien (et j'insiste, je ne mange de pain que pour le beurre et lorsqu'on me sert cette cochonnerie, je préfère m'en passer).

Les soupes sont toujours excellentes: la goûteuse soupe de poissons est trop rarement au menu à mon goût, les crèmes sont toujours riches en légumes et leur soupe aux lentilles est un classique parfaitement réussi (je ne suis pas très soupe aux lentilles, mais elle est particulièrement appréciée autour de moi). Malheuresement, ce soir là, elle n'était pas au menu et le seul choix que nous avions était une soupe minestrone, qui était tout-à-fait correcte, sans plus.

Comme plat principal, après avoir hésité entre les linguines aux crevettes géantes dans une sauce au vin blanc (bah, je m'en ferai bientôt) et le filet de saumon nappé d'une sauce à l'aneth, j'ai opté pour du calmar frit. L'assiette était gargantuesque! J'ai donc laissé mon voisin d'en face piger dans mon assiette, lui qui avait le goût de calmar en entrée mais qui y a renoncé quand on lui a dit avec quoi tous les plats étaient servis... Malheuresement, j'ai (encore) oublié mon appareil photo...

Mon chum a prix le steak Alexandre, servi avec une sauce au poivre, comme plusieurs autres convives autour de notre table. La cuisson était à point et à ses dires, il était excellent!

Je suis un peu tatillone dans ma critique, mais c'est parce que je connais très bien ce restaurant et que j'ai essayé plusieurs de leurs plats. Forcément, il y a des soirs où c'est un peu moins bien, un peu moins réussi. Notons toutefois que le personnel ne change pas et avec les années, ce sont toujours les mêmes serveurs que nous y voyions, preuve d'une certaine stabilité, une qualité indéniable.

Je suis toujours contente d'y retourner et à cet effet, je ne peux que le recommander chaudement!

De la bouffe d'homme

J'ai reçu une mijoteuse à Noël une année et depuis ce temps, je m'en sers régulièrement. C'est vraiment génial pour certains plats, en particulier les ragoûts, le poulet et les côtes levées. C'est tellement meilleur quand ça a mijoté longtemps! Je n'ai jamais essayé d'y faire des sauces pour les pâtes ni de la soupe, toutefois. Cette fois, j'avais des côtes levées au congélateur.

La recette de côtes levées bbq que j'utilise n'est pas la mienne. Je l'ai trouvé sur Recettes du Québec et comme certains commentaires l'affirment, je n'en mange plus au restaurant tellement c'est bon. De la bouffe de gars (avis aux célibataires qui veulent s'en pogner un!)... Évidemment, c'est meilleur sur le barbecue, mais on fait avec ce qu'on a. J'utilise la sauce Diana (l'étiquette rouge), en attendant de me trouver une bonne recette de sauce bbq.

Simplissime à souhait! Tout ce qu'il faut, c'est prévoir un peu plus de six heures pour préparer
le tout, mais on n'a rien à faire l'essentiel du temps.

Je devais faire ce plat hier, mais devinez quoi? J'ai oublié de brancher la mijoteuse... Quand je m'en suis aperçue, il était trop tard et j'ai dû remettre cela au lendemain. Ce genre d'étourderie est tellement typique, avec moi. Pour le souper, j'ai donc dû improviser. Heureusement, j'avais un sachet de fondue au fromage sous la main, auquel on a ajouté du kirsch.

En plus, j'ai oublié de prendre le repas en photo, et hier, et aujourd'hui. Vous devrez donc vous passer d'images...

Écrire plus, parler moins

Je cuisine plus vite que j'écris, depuis un certain temps, mais ce n'est pas une raison pour vous négliger. J'ai eu une grosse journée hier, alors j'étais fatiguée (bla bla bla). Sans autre préambule, voici que ce j'ai préparé lundi, mardi et mercredi soir.

Lundi soir: gratin de courge spaghetti à la sauce tomate. Habituellement je cuisine seule, ou c'est mon chum qui cuisine. Seul, il va sans dire. Je déteste jouer l'assistante et comme cuisiner me détend et que nous avons tous nos façons de faire, j'évite les sources de stress...
Cette fois, c'est Gnobulix qui a fait la sauce, à partir d'une boîte de tomates, d'ail, d'oignons et de champignons. Pendant ce temps, j'ai fait cuire la courge au four un gros 45 minutes à 350°F (180°C), avec un filet d'huile et du sel, puis j'ai retiré la chair en gratant à l'aide d'une fourchette pour former des «spaghettis». Le tout a été mélangé à la sauce, placé dans un plat à gratin, couvert de fromage et placé quelques minutes sous le grill. Ma foi, c'était excellent!

Mardi soir: fusillis à la chinoise. Une version inspiré du fameux macaroni chinois, mais qui s'en éloigne sur tous les points, puisque j'ai fait à partir de ce que j'avais sous la main. Les macaronis ont donc été remplacés par des fusillis (type de pâtes que je n'aime pas trop mais qui convenait pour ce plat), la viande hachée est de l'orignal et comme légumes, j'ai mis des zucchinis jaunes, du poivron orange, de l'oignon et du brocolis. J'ai fait sauter le tout dans de la sauce terriyaki, de la sauce aux harricots noirs et dans de la sauce soya claire.
Visuellement, ce plat n'a rien d'intéressant. J'ai trouvé cela ordinaire (ma première idée était de faire un bœuf au brocoli!), mais Gnobulix a bien aimé. Tant mieux, c'est lui qui a hérité des restes pour son lunch!

Ce soir: hamburgers à l'orignal avec une salade césar. Ces plats se passent de présentation, alors je vous épargne les photos. Je me contenterai de préciser que j'ai fait la sauce à salade. Nous n'en achetons jamais, car c'est d'une simplicité à faire et tellement meilleur (sans agents de conservation et autres méchants produits dont on n'arrive pas à prononcer le nom: if you can't pronounce it, don't eat it!). En général, nous en restons à la vinaigrette balsamique (ou au vinaigre de ci ou de ça, selon la fantaisie de celui qui la prépare, Gnobulix le plus souvent). Cette fois, je voulais une vinaigrette crémeuse.

Les puristes me diront que ce n'est pas comme cela qu'on fait une vinaigrette pour salade césar, ce à quoi je répondrai: «eh bien, montrez-moi comment!». Donc, j'ai mis dans le mélangeur un oeuf et 3/4 (le reste est allé dans la viande hachée pour les hamburgers), une gousse d'ail, une cuillère à table de moutarde de dijon, trois de vinaigre de vin blanc, du sel, quelques gouttes de sqauce worcestershire. J'ai mélanger le tout quelques secondes, puis j'ai ajouté en filet une tasse d'huile d'olive. Elle était excellente, cette sauce, quoiqu'elle goûtait trop l'ail. Jai ajouté à la laitue du parmesan, des miettes de bacon et des croutons.

Voilà! Simplissime au point que je serai désormais complexée d'acheter de la mayonaise commerciale...

lundi 19 janvier 2009

Déjeuner au resto à Montréal

J'habite Montréal depuis plus de 10 ans et avec le temps, j'ai essayé plusieurs restaurants, que ce soit des «apportez votre vin» pour des occasions festives entre amis, des déjeuners du lève-tard la fin de semaine ou des soupers en tête-à-tête avec mon amoureux. Dans ce billet, je me concentrerai sur les restaurants spécialisés dans les déjeuners.

Dans cette catégorie, mes préférés sont de loin Dame Tartine sur Ontario et Universel sur St-Denis (anciennement au coin des rues Cherrier et Parc Lafontaine). Le premier est si populaire que nous connaissons des gens qui partent de loin pour y déjeuner. Les prix ont pas mal augmenté avec le temps (de 2-3$ par plat), ce à quoi on doit s'attendre avec le temps et surtout, lorsqu'un endroit gagne en popularité. En ce qui a trait au deuxième, le gros plus est que du VRAI sirop d'érable est inclus avec les gauffres, crêpes et le pain doré. Le café n'est toutefois pas inclu avec tous les déjeuners, mais somme toute, c'est un bon rapport qualité-prix si l'on tient compte de l'emplacement.
J'accorde une mention spéciale au nouveau Bistro dix-10, qui occupe l'ancien local de l'Universel: les déjeuners étaient tout-à-fait corrects, bien que le sirop d'érable soit en extra (ce qui habituel de toute façon). Nous n'y somme allés qu'une seule fois, alors je rectifierai si besoin est. Toutefois, la version française du menu est truffée de fautes, à un point tel que c'est impossible que les propriétaires aient fait reviser leur document, des fautes dignes des traducteurs automatiques que l'on retrouve en ligne, qui se comptent par dizaines. Par exemple, on y propose un «danois aux canelles» plutôt qu'une «danoise à la canelle». Nous en rions encore!

La petite marche, sur St-Denis entre St-Joseph et Laurier m'a également laissé un bon souvenir, bien que je n'y soit pas retourné. Pacini, comme la plupart des chaîne, n'est pas un endroit idéal pour déjeuner, mais qui s'attendrait à être épaté? Dans cet ordre d'idées, les Cora déjeuners, du moins tout ceux que j'ai essayés, sont à éviter (à moins d'être à Toronto, où il semble que ce soit le seul restaurant à déjeuner...): très ordinaire.

Parmi les endroits à éviter, l'Orange pressée, anciennement nommé Ti-Coq, offre des déjeuner franchement pathétiques. Pour 11,95$, l'omelette est minuscule, baveuse à en lever le coeur, et on daigne à peine mettre quelques fruits et pommes de terre (5 ou 6 tranches alors que cela ne coûte pratiquement rien) pour remplir l'assiette. L'assiette-brunch est moins chère qu'ailleurs, oui, mais c'est déjà trop pour un déjeuner qui arrive à peine à la cheville de ceux qu'on trouve dans les truck-stop. Et pour une assiette-brunch, il n'y avait franchement pas grand chose. Si le café est acceptable, il est à noter qu'à ce prix, les confitures et le beurre d'arachide ne sont pas inclus. J'y suis allée il y a plusieurs années avec mes parents qui ont détesté et qui m'en parlent encore alors qu'à l'époque, ce n'était pas si mal, mais là, ça fait vraiment dur! À éviter à tout prix.

Le restaurant Style, surfant sur les tendances et changeant de menu en conséquence, est devenu La bouche. Je n'y suis pas allée depuis plusieurs années pour le déjeuner, mais c'était très bien, mis à part que la musique était trop forte. On se croyait dans un Aldo, avec du boum-boum dans le tapis nous rappellant haut et fort à quel point nous sommes jeunes et branchés! En passant devant l'autre jour (le matin où nous sommes allés déjeuner à l'Orange pressée), nous avons regardé le menu et les prix nous ont fait rebroussé chemin. Par exemple, la gauffre couverte de fruits frais et de crème anglaise était rendu 15$ comparativement à 10$ avant... Dommage, car malgré tout, nous aimoins bien cet endroit.

J'en ai essayé d'autres, mais je me limiterai à ceux-ci. Je suis toutefois curieuse de savoir ce qui en est du Palais Montcalm, sur Ontario: le matin, c'est tout le temps plein. Quelqu'un peut m'informer de ce qui en est? Je suis également ouverte aux suggestions!

Un premier lunch!

J'ai jeté un œil au contenu du frigo plus tôt ce soir pour m'apercevoir qu'il n'y avait pas grand chose pour faire un lunch pour Gnobulix. Qu'à cela ne tienne, j'ai improvisé un repas à partir d'un restant de riz et d'autres ingrédients que j'avais sous la main.
Dans le petit contenant:
  • Des carottes d'un côté et un mélange de raisins, noix de grenobles, amandes, arachides sucrées, noix et raisins au yogourt de l'autre.
Dans le grand contenant:
  • Un riz frit au bacon et aux tomates (savoura) accompagné de brocolis cuits à la vapeur.
Le riz contient des légumineuses (lentilles et haricots) et ce sont les haricots rouges qui lui donne sa coloration. Il s'agit d'un mélange que j'ai acheté tel quel dans une fruiterie sur Mont-Royal, mais j'ignorais que le résultat serait aussi coloré!